le business de la métahumanité fait rage une trentaine d’année après son émergence. le culte des héro·ïnes est établi et rien ne semble pouvoir le renverser. les corporations voraces veulent toute leur part du gâteau et sont prêtes à tout pour l’obtenir, écrasant celleux qui gênent, celleux qui sont si petit·es, si insignifiant·es…
on nous promettait un futur éclatant, vif. une vie sans aucun danger. des opportunités pour tous·tes, qu’importe d’où l’on vient et ce dont on est capable. pourtant nous voilà, minuscules aux pieds des mégastructures.
peu, très peu d’entre nous profitent réellement de la situation. il est bien beau d’avoir des superpouvoirs. il est bien beau de venir de l’autre bout de la galaxie. tout ce qui importe toujours, c’est l’argent et le contrôle. et quand certain·es s’en délectent, d’autres que l’on surmène, à qui l’on ment, continuent de croire à l’heure de leur métamorphose. au moment où iels deviendront à leur tour — des géant·es.
et dans l’ombre de nos infimes ambitions, d’autres encore s’agitent, se rebellent, s’adonnent à des volontés bien plus vicieuses…